A l’ablation du plâtre ou du pansement on voit immédiatement la nouvelle forme du nez.
La compression relative du pansement retirée, le nez enfle, et l’ensemble du résultat est noyé dans un œdème qui masque la véritable finesse des gestes.
Le patient sent nettement que son nez est « dur », sensible et figé par cet œdème, dont la différence de souplesse avec le reste du visage lui font souvent dire que sa lèvre supérieure elle aussi semble modifiée.
Tout au long des semaines suivant l’intervention, le dégonflement va s’effectuer et ce de manière irrégulière.
Un matin, par exemple, en fonction de la position adoptée pendant la nuit, le nez sera plus enflé d’un coté que de l’autre, sans pour cela présenter de caractère inquiétant.
Les fractures osseuses consolident en six semaines, mais durant cette période rien ne peut se déplacer à moins d’un traumatisme important. La solidité du nez une fois cicatrisé est équivalente à celle de n’importe quel nez.
Le patient voit progressivement tous les reliefs se dessiner, son nez retrouver sa mobilité et sa respiration, gênée au début, redevenir normale, voire s’améliorer si une correction a été faite à ce niveau.
A la fin, le nez acquis, parfaitement naturel est indécelable même s’il a subi des transformations importantes et évidentes.
Certaines mères trouvent leur fille tout à coup resplendissante sans savoir pourquoi.