C’est l’opération totalement insatisfaisante. La rhinoplastie primaire est un échec!
Les gestes qui ont été faits sont incohérents et ont abouti à un résultat inesthétique que le patient n’accepte pas. La structure complète de l’intervention primaire est mauvaise, basée sur des indications et des actions inadaptées. Par contre, peu de destructions tissulaires ont été faites. Les gestes visant à modifier ont mal modifié, de façon irrégulière et asymétrique mais n’ont pas détruit excessivement.
D’une manière générale, il faudra annuler les effets négatifs de la première intervention de chirurgie esthétique et refaire l’opération entière sur de nouvelles bases avec comme difficulté supplémentaire, l’analyse précises des premières modifications.
Le caractère anatomique naturel est transformé et masqué par un tissu cicatriciel proportionnel au défaut d’ajustement de la première intervention de chirurgie esthétique. Plus l’opération a été grossière, plus le tissu cicatriciel noie les structures de bases et plus difficile est l’analyse et la correction secondaire.
L’analyse des défauts et la marche à suivre pour les corriger est différente. L’anticipation et la vision du futur résultat demandent plus de connaissances anatomiques et chirurgicales.
La rhinoplastie secondaire est souvent plus difficile que la rhinoplastie primaire.
La cicatrice présente rendant plus difficile la dissection, ajoute une autre complication; elle fige le résultat dans une sorte de carcan qui, une fois libérée, entraîne de nouvelles modifications par rapport à l’aspect préopératoire. C’est à dire, que le résultat visible de la première rhinoplastie n’est pas forcément le résultat réel. Ce résultat apparent n’est souvent que la concordance de contraintes cicatricielles.
Comme un édifice mal conçu dont l’équilibre apparent est à la limite du point de rupture. En voulant le rénover le premier coup de marteau le fait s’effondrer!C’est sensiblement la même chose qui peut se produire quelque fois quand le chirurgien libère la cicatrice de la rhinoplastie primaire. C’est dire combien est importante l’appréciation de ce processus cicatriciel permettant d’anticiper les gestes à faire.
La rhinoplastie secondaire se réalise à l’IIR comme la première rhinoplastie sans incision cutanée.